Avocat à Nantes – Me Cottineau Droit des victimes & divorce

Le divorce pour altération définitive du lien conjugal

Avocat à Nantes divorce et droit des victimes

 

 

Qu’entend-t-on par « cessation de la communauté de vie » ?

Il s’agit évidemment d’une cessation de la communauté de résidence, c’est-à-dire d’une cessation de la cohabitation, d’une séparation de fait/légale.

Dans le cadre d’un divorce par altération définitive du lien conjugal, la loi française envisage deux cas bien distincts :

 

Durée de la séparation de fait

C’est au demandeur qu’il incombe d’administrer la preuve de la séparation, et dans un divorce éminemment contentieux un des premiers arguments de l’adversaire sera d’en contester le décompte.

Cependant, même si le demandeur ne rapporte pas la preuve de la durée de la séparation, l’acceptation par le conjoint de la demande en divorce équivaut à une reconnaissance implicite de l’existence de ce délai (CA Bordeaux, 7 mars 1994).
 

Quelles sont les principales étapes pour le divorce pour altération définitive du lien conjugal ?

 

1. Dépôt d’une requête en divorce

 

2. L’Ordonnance de non-conciliation

 

Il est important de noter qu’à tout moment, les parties peuvent décider de faire homologuer un accord sur les modalités du divorce.

 

 

3. Assignation en divorce

 
⇒ Demandez-nous conseil

 



 

Quelques définitions de termes juridiques liés au divorce pour altération définitive du lien conjugal :

Article 700 du Code de Procédure Civile
» L’article 700 du CPC permet au juge de condamner la partie perdante, au profit de l’autre, à une somme d’argent destinée à couvrir l’ensemble des frais non compris dans les dépens. Il s’agit bien d’une indemnité dont le fondement juridique et l’objet sont bien différents car son objectif est de dédommager des frais occasionnés par la procédure tels que les honoraires d’avocats, les frais de déplacements, de correspondances… C’est le juge qui fixera le montant de la somme octroyée. Dans la pratique, les divorces dans la plupart du temps, le juge ne prononce pas de condamnation au titre de l’article 700, considérant que chaque partie doit assumer ses propres frais.

 

Autorité parentale
» L’autorité parentale consiste en un ensemble de droits et devoirs conférés par la loi au père et à la mère, à la fois sur la personne de leur enfant mineur (non encore émancipé) mais également sur les biens de celui-ci. C’est cependant très rare que le JAF (Juge aux Affaires Familiales) retire à un parent son autorité parentale.

 

Communauté de résidence
» La communauté de vie est un des devoirs du mariage. Il s’agit de l’obligation pour les époux de vivre ensemble (communauté de résidence) et d’avoir des relations intimes (Article 215 du Code civil). Cependant, il est possible que les époux aient des domiciles distincts. Les tribunaux envisagent donc davantage la communauté de vie dans sa dimension affective et intellectuelle.

 

Émancipation
» L’émancipation confère au mineur une capacité juridique presque complète qui met fin à l’autorité parentale des parents. Les demandes d’émancipation des mineurs âgés de plus de 16 ans relèvent de la compétence du Juge des Tutelles.

 

Majeur protégé
» Fixé par l’article 488 du Code civil : « la majorité est fixée à 18 ans accomplis ; à cet âge on est capable de tous les actes de la vie civile ». En fonction de la situation dans laquelle le majeur à protéger se trouve (maladie, infirmité, sénilité, altération des facultés mentales …) il sera soumis à l’un ou l’autre des régimes de protection soumis par la loi à savoir : la tutelle, la curatelle ou la sauvegarde de justice.

 

Résidence alternée
» L’enfant est élevé par ses deux parents et partage son temps de manière équilibrée entre les deux. Il a des relations affectives et éducatives avec sa mère et avec son père. Les deux parents assument pleinement leurs responsabilités et leurs devoirs parentaux.

 

Résidence monoparentale
» L’enfant est élevé par un parent principal chez lequel il réside majoritairement ou totalement et qui assume l’essentiel de son éducation. L’enfant soit bénéficie de son autre parent sous forme de courtes visites ou de vacances soit n’a aucun contact ou presque aucun contact avec son autre parent.

 

 



 
Voir également les autres types de divorce prévus par la loi :

 

 
 
Dernière mise à jour le : 24/08/2021
 

Quitter la version mobile